Cueille les jours qui pullulent,

Aime la vie intensément,

Relève les défits,

Profites de chaque instant,

Et tu deviendras un Keating, sans férule!

Des rumeurs, des avis étrangers,

Il ne faut t'en faire des barrières,

Mourrir vient toujours trop vite ...

Ne te noie plus dans ta misère,

Lève la tête, tu peux regarder!

Alors! CARPE DIEM! Et ne renonce jamais à être toi même.

Avril 1990

C'est vivre sa vie,

C'est vivre quand même.

C'est malgré les ennuies,

Et malgré les problèmes,

Satisfaire ses envies,

Faire tout ce que l'on aime.

On ne sait ce qui nous attend alors ...

CARPE DIEM

Il faut profiter de l'instant,

Cueillir le jour présent,

Cueillir la rose tant qu'il est temps,

Ni trop après, ni trop avant.

Oh mon capitaine, mon capitaine ...

AVRIL 1990

Un enfant c'est le fruit de l'amour,

L'attente, l'impatience d'une mère, jour après jour,

C'est la tendresse, la pureté, l'innocence,

C'est les secrets, les jeux, les comptines d'enfance...

Un enfant, c'est un petit bout d'homme, qu'on serre dans ses bras,

C'est un sourire, un visage, un éclat,

Quelqu'un d'irremplaçable dans un foyer,

Une preuve qu'à deux on s'est aimé, on a donné, tout partagé.

Un enfant c'est un grand bonheur,

C'est cette flamme dans les yeux avant la peur,

Cette lueur que l'âge efface d'avoir trop vu,

Cette chaleur au creux du ventre qu'on croit avoir perdue.

Un enfant c'est une raison de vivre,

De se battre toujours, ne pas partir à la dérive,

C'est ce qu'il reste de nous, toujours, au fond du coeur,

Molestés par la vie, affrontant nos erreurs.

Un enfant c'est la peur et la joie,

C'est ce qui nous ramène à ce à quoi on croit,

C'est ce qui nous ramène à notre âme perdue,

Nos racines, nos ailes, ce qu'on a toujours cru.

Mes enfants, chaire de ma chaire,

Amours de ma vie, dont je suis si fière.

Mes enfants, mon coeur, mon âme...

Vous qui avez été en moi, vous êtes ma flamme.

JE VOUS AIME.

Toi, mer que je voulais tant voir,

Toi qui enlève toute mémoire,

Et qui amène en nos esprits,

L'impression de partir très loin,

Et de se détacher des liens,

Qui nous retiennent au pays.

L'impression d'plus être la même,

De n'plus connaître ceux qui nous aiment,

Et de partir à l'aventure...

Tu sais bien nous faire rêver,

Et nous laisse nous en aller,

Dans un endroit où rien ne dure.

La joie y est bien éphémère,

Et là-bas nous manquent nos frères,

Et notre tout petit village,

Si cher pour nous et si joli,

Nos racines, le début d'une vie...

Vous me manquez, chers visages,

Témoins du plus beau paysage.

Mars 1989

Elle vous prendra par surprise,

Et malgré tous vos désirs,

Elle ne voudra lâcher prise,

Et ne vous laisse plus grandir.

Bien peu de gens la connaissent,

Ceux qui connaissent croyez bien,

Qu'ils ne s'en sentent plus malins,

Au contraire ils la détestent.

Moi-même je la connais

Parceque un ami est touché

Par cette maladie sans pause,

qu'est la mucoviscidose.

Ce très grand nom, si savant,

Nous cache tout simplement,

Un mal qui vous assacine,

Auquel ne peut la médecine.

Bien des recherches sont en cours,

Mais seuls les amis sont là,

Pour vous aider à la fois,

Par leur amour et humour.

Que ne donnerais-je pas

Pour être une grande comique,

Et t'amener à la fois,

Joie de vivre et angélique.

Février 1989

Avec toujours l'humour au coeur,

Et pourtant une grande peur,

De partir un jour avant qu'il,

N'ait pu vivre sa vie tranquille,

Il lutte contre ce triste sort,

Qui peut l'amener jusqu'à la mort,

Avec tous ses fidèles amis,

Qui le soutiennent dans la vie.

Un jour enfin je l'ai connu,

Et ce jour là, Oh oui! J'ai vu,

Une si grande envie de vivre,

Que j'ai eu envie de le suivre...

Le suivre dans sa bonne humeur,

Dans sa furie malgré la peur,

Le suivre dans cette force d'aimer,

De se battre et de tout donner...

Pour ceux qui nous aiment et sont là,

Pour ceux qu'un jour on croisera,

Pour ceux qu'un jour on abandonne,

Laisser indifférent personne...

Chaque vie, aussi brève soit-elle, influence le monde,

Promis comme toi, je vivrai la mienne, sans perdre une seconde.

Fevrier 1989

La vie nous est donnée,

Et dès le premier jour,

On se met à crier,

Qu'on l'aime pour toujours.

On l'aime pour sa tendresse,

Et pour tous ses bonheurs,

Ses joies qui nous apaisent,

Et remplissent nos coeurs.

Mais parfois le malheur,

Vient en nous s'enliser,

Au tréfond de nos peurs,

Essaie de tout briser.

Là un sursaut se glisse,

L'oeil s'ouvre sur le beau,

Car il n'est que justice,

De choyer ce joyau...

Ces mots juste pour dire,

Qu'entre la vie la mort,

Il faut savoir choisir,

Le plus beau des trésors...

et VIVRE

Fevrier 1989

Dans cette belle campagne,

Où la journée est silence,

Sur ses immenses montagnes,

Vient de tomber la nuit dense.

Me penchant à ma fenêtre,

J'ai apperçu au lointain,

Un très joli petit hêtre,

Avec au pied un gamin.

Un gamin l'air si peureux,

Habillé tout de haillons,

Mais pourtant l'air si joyeux,

Acccompagné d'un mouton.

C'est un pauvre vagabond,

Qui de passage au village,

S'endort auprès d'son mouton,

Dans cette nuit ... belle image ...

Mais ce n'est pas si souvent,

Que la nuit cache un mystère,

Un gamin cheveux au vent,

Qui est reparti naguère.

"Oh merci! si douce nuit"

De m'emporter dans tes rêves,

Glissée au fond de mon lit,

Avec ces mots aux lèvres.

Oui il n'y a bien que toi,

Qui quelle que soit ma journée,

Les tourments qui m'ont secouée,

Me serre doucement dans ses bras.

Tu me répares, tu me consoles, et tu me berces,

Tu me nettoies, tu me carresses, tel une averse,

Douce et chaude tu m'enveloppes,

Les ennuis, les soucis ... STOP!

Sous tes étoiles, j'écoute les conversations des poètes ...

Fevrier 1988

Sommes allés nous promener,

Ramasser beaucoup de houx,

Tant de neige était tombée,

Une fois rentrés chez nous.

J'eus soudain une bonne idée:

Pendant qu'ils font un décor,

Je vais aller m'amuser,

Avec la neige dehors.

Roule, roule, boule de neige,

Sois bien grosse pour faire son corps.

Ah mon bonhomme de neige,

Je veux t'admirer encore.

Admirer ton joli nez,

Fais d'une petite carotte,

Et ton beau petit bonnet,

Et cette paire de bottes.

Maman me pris en photo,

Avec toi mon ami blanc,

De l'escalier elle en haut,

Et moi au milieu du champ.

Rentrée je vis le décor,

Que ma famille avait fait,

Un cadeau une fois encore,

Que la nature nous offrait.

Demain c'est déjà Noël,

Qui va tous nous égayer,

Attendant la bonne nouvelle,

La nuit vient nous envelopper.

decembre 1988

Comme c'est dur de dire je t'aime

Et surtout de le faire comprendre,

Sans vouloir le laisser entendre,

A une personne que l'on aime.

Même si on n'l'aime que d'amitié,

Les gros bisous faits sur la joue,

Ou même lui sauter au cou,

C'est très dur de pouvoir oser.

Même si on l'aime d'un grand amour,

Les baisers et les gros câlins,

Dont on rêve lors de grands chagrins,

C'est dur de lui avouer un jour...

C'est dur mais il faut le dire,

Sinon on regrette toute sa vie,

Et parfois la personne aussi,

De n'avoir su même se sourire.

Mars 1989

Comme j'aimerais être à ce jour,

Ou j'espère qu'avec mon retour,

Nous pourrons tout recommencer,

Là où nous nous sommes arrêtés.

Souvent je pense à ces moments,

Ou j'ai hésité bien souvent,

Et j'ai fini par renoncer,

A te connaître ... effrayée.

J'espère que tu ne m'en veux pas,

Et que de nouveau près de toi,

Nous pourrons enfin nous parler,

Et peut-être nous sussurer ...

Des mots de tendresse

J'espère que malgré les événements,

Et malgré la longueur du temps,

Qui a pu nous séparer,

Nous saurons à nouveau nous croiser.

Saches que je penses beaucoup à toi

Et au malheur qui t'a touché

A deux tout redevient moins froid,

Je t'aiderai à avancer

Avril 1990